Cependant depuis des années, la commission lait d’Uniterre demande à nos différentes organisations de défense professionnelle d’utiliser les cotisations versées par les producteur.trices à bonne escient. A force de se plier aux désirs de la grande distribution (total inefficacité de l’Interprofession Lait), les producteur.trices de lait n‘ont plus aucun poids dans la fixation des prix. Plusieurs opportunités se sont pourtant offertes pour montrer les crocs mais aucune n’a été saisies par nos organisations. Lorsque la situation était favorable pour prendre du poids dans les discussions, rien n’a été entrepris.
Alors non, pour nous, la baisse n’est en aucun cas envisageable et nous nous tenons à notre exigence minimum qui est la couverture des coûts de production ! Nous voulons surtout que le travail de nos paysans et paysannes soit reconnu à sa juste valeur et en premier lieu par nos propres organisations. Les discussions dans le cadre de l’European Milk Board avec nos collègues européens nous ont clairement convaincues que ce n’est pas en se couchant devant nos acheteurs que l’on peut négocier.