À quel prix notre système alimentaire nourrit-il le monde ?

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Dans le monde, la famine et la sécurité alimentaire reviennent une fois de plus sur le devant de la scène, et avec elles, la question suivante : comment produire suffisamment de denrées alimentaires à l’avenir ? Les partisan·e·s d’une agro-industrie tentent d’exploiter cette crise pour renforcer leur vieil argument : selon eux, seul ce type d’agriculture offrirait une production suffisante.

Récemment, le Commissaire européen à l’agriculture a d’ailleurs confirmé que pour l’instant, une discussion sur une baisse de l’utilisation des pesticides n’était pas agendée. Mais la sécurité de l’approvisionnement alimentaire ne saurait servir de faire-valoir contre la durabilité. Car cette crise montre bien que l’agroécologie est plus importante que jamais.

Dans de telles crises, on voit qu’il faut des terres pour une agriculture écologique et solidaire, et pour que les personnes puissent cultiver ce qui leur permet de manger à leur faim, en toute autodétermination.

Quand des denrées alimentaires sont cultivées de manière agroécologique à l’échelle locale, le système alimentaire est plus résistant. Il est donc important de transformer les systèmes alimentaires afin d’atteindre une véritable souveraineté alimentaire et ainsi participer à une meilleure justice climatique.

Panélistes :

• Diary Ratsimanarihaja, experte agronome à Madagascar et hôte de campagne
• Kibrom Mehari, spécialiste en droit à l’alimentation à l’EPER
• Fernand Cuche, militant écologiste et ancien élu neuchâtelois

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