
Harare, le 17 décembre 2019 – Alors que nous célébrons aujourd’hui le premier anniversaire de l’adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysan·ne·s et autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP) en décembre dernier, nous demandons aux gouvernements, mouvements sociaux, alliés et activistes d’intensifier leurs efforts à l’échelle mondiale pour que les Etats membres des Nations Unies s’engagent à appliquer cet important instrument. A La Via Campesina, nous avons réaffirmé les droits des paysan·ne·s comme l’une des priorités de notre agenda 2020. Il est important pour LVC de populariser cette Déclaration et de construire et de partager les connaissances et expériences parmi nos organisations membres sur la manière d’utiliser cette Déclaration.
Au cours de l’année, de concert avec nos alliés, nous avons exercé de fortes pressions au sein de l’Assemblée générale des Nations Unies, du Conseil économique et social (ECOSOC), du Conseil des droits de l’homme, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), du Comité mondial pour la sécurité alimentaire (CSA) ainsi que dans nos régions et pays pour créer une dynamique internationale qui favorise et encourage la réalisation des droits des paysan·ne·s. La Via Campesina croit fermement que le fait de lier le contenu de la Déclaration au cadre de la Décennie des Nations Unies pour l’agriculture familiale (lancée cette année par la FAO) renforcera les efforts pour éradiquer la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la malnutrition par des méthodes agroécologiques de production alimentaire pour toutes et tous – pas seulement pour les communautés rurales !
Alors que nous célébrons le premier anniversaire de l’adoption de la Déclaration, La Via Campesina continue de promouvoir les transformations sociales. La Déclaration ouvre des possibilités de s’attaquer aux inégalités et à la discrimination qui touchent de manière disproportionnée la population rurale dans le monde entier. Pour le mouvement paysan mondial, la lutte pour la promotion et la protection des droits des paysan·ne·s est à moitié gagnée. C’est un processus construit collectivement. Ce qui est crucial maintenant, c’est la volonté politique et la voie que prendront les États membres de l’ONU pour que le contenu de cette Déclaration devienne une réalité vécue par des millions de familles rurales. Ce qui importe, c’est que la Déclaration des Nations Unies soit mise en œuvre dans sa lettre et dans son esprit dans tous les pays du monde. Nous restons engagés dans cette lutte !

A la suite de la crise que traverse la production viti-vinicole et agricole, plusieurs paysans et paysannes d’Uniterre ont lancé l’idée d’un Manifeste.
Son objectif ? Réveiller les milieux politiques et alerter les élus à Berne de l’importance capitale de maintenir une agriculture indigène, diversifiée, familiale, respectueuse des humains, de la terre et des animaux.
Comment ? En récoltant le plus possible de signatures des paysans et paysannes suisses !
Peut-être n'avons-nous pas toutes et tous la même vision sur le devenir de l’Agriculture. L'important n'est pas d'avoir raison mais de fédérer ce qu'il reste encore de l'agriculture paysanne en Suisse. Aujourd'hui, au vu de la situation, il nous faut avancer ensemble en ne nous focalisant pas sur nos divergences mais en nous unissant autour de toutes les valeurs communes contenues dans ce Manifeste. Ceci simplement pour que nous tous, paysan.ne.s, nous retrouvions le courage et la force d’affronter l’avenir.
Alors signez ce manifeste au lien suivant ! (Attention: vous pouvez le signer si vous êtes paysanne ou paysan).
Merci !
Manifeste des paysannes et paysans suisses pour un marché juste et équitable
Nous, paysannes et paysans suisses, sommes unis dans cette action
Nous, paysannes et paysans, vigneronnes et vignerons, maraîchères et maraichers, éleveuses et éleveurs, productrices et producteurs de lait, arboricultrices et arboriculteurs, horticultrices et horticulteurs, nous toutes et tous qui travaillons la terre, demandons plus de respect et de reconnaissance sur le caractère indispensable de notre métier. Aujourd'hui, nous exigeons des prix équitables pour nos produits, un marché transparent et une concurrence loyale.
Aujourd’hui, un nombre croissant de citoyennes et citoyens s’engagent pour le climat et le développement durable et de nombreux politiciens reprennent leurs discours.
Pourtant le Conseil Fédéral s’acharne avec l’appui de certains d’entre eux à négocier tous azimuts des accords de libre-échange en pleine contradiction avec ses engagements et ses prises de positions en faveur du climat, de la durabilité, de la sécurité et de la souveraineté alimentaire.
Par ce manifeste nous dénonçons le libre marché qui détruit, dans le monde entier, la paysannerie et le climat, ceci en déstabilisant la société dans son ensemble !
Le Conseil Fédéral facilite les importations, et le marché n’arrive pas à absorber la production locale de denrées alimentaires.
Nous ne pouvons pas respecter les normes suisses de rémunération et de durabilité, et à la fois être concurrentiels avec les importations étrangères. Le marché globalisé pèse sur tous les secteurs de la production agricole, bio y compris. L’agriculture suisse s’en trouve affaiblie et quasi au bord de l’implosion.
Les importations de pain industriel et autres surgelés à base de céréales en provenance de trusts agroalimentaires des pays de l'Est (tout particulièrement de Pologne) ont doublé en 10 ans. Elles représentent 120’000 t par an, écoulées majoritairement par la grande distribution, alors que les céréales et oléagineux cultivés selon les normes IP-Suisse, extenso et bio sont déclassés, car le marché est saturé.
Le lait est en crise, dans un marché piloté au profit des transformateurs et de la grande distribution, au détriment des productrices et producteurs qui, ne parvenant plus à couvrir leurs frais, abandonnent la production laitière.
Le vin produit en 2018 est encore dans les cuves et que trouve-t-on dans les grandes surfacesoudans le réseau de distribution Landi de Fenaco (sauf Genève)? Des vins étrangers en action et au commerce beaucoup plus rémunérateur. Près de 40% des vins importés le sont à moins de 1.50 CHF le litre. Les vins suisses, face à cette concurrence déloyale, perdent des parts de marché et ne représentent plus que 35 % des ventes. Tandis que, depuis 20 ans, les principales solutions proposées sont la promotion et l’exportation.
Les tomates d’Almería inondent les grandes surfaces depuis des années, et comme par enchantement, elles deviennent bio, marché oblige !Les entreprises qui y gèrent les serres sont régulièrement mises en cause pour non-respect des droits humains par exploitation esclavagiste des ouvrières et ouvriers agricoles, pour pollution, contamination et assèchement des nappes sous-terraines et des sources.
Malgré cette situation, notre gouvernement continue à signer des accords de libre-échange qui vont faciliter les importations de produits agricoles.
La production industrielle de viande dégage quatre fois plus de CO2 que la viande suisse issue de bétail nourri à l’herbe. L’élevage industriel est complice des incendies de la forêt amazonienne par l’utilisation de maïs et de soya provenant de ces régions sinistrées réaffectées à la production de masse.
Un accord de libre-échange pour l’huile de palme a été signé avec l’Indonésie, un autre est en cours de négociation avec la Malaisie. La production d’huile de palme est responsable de la déforestation, elle saccage les ressources des populations locales et elle concurrence la production d’huiles végétales suisses !
Un nouvel accord avec le Mercosur (Amérique du Sud) permettra d'importer encore plus facilement de la viande industrielle, du vin, des fruits et des fleurs d'Amérique du sud sur plus de 12’000 km ! Un projet similaire est en discussion avec les Etats-Unis.
La libéralisation du marché des fleurs coupées, en 2017, a fait grimper l’importation de fleurs provenant de l’étranger, notamment du Kenya et de la Colombie. Aujourd’hui les fleurs suisses ne représentent que 3% de celles vendues en grandes surfaces.
La volonté du peuple suisse de favoriser une agriculture familiale dans un marché juste et équitable n’est pas respectée. Nous ne voulons plus être divisés par les promesses non-tenues de la Confédération. Nous exigeons des règles de marché équitables.
Par ma signature je reconnais le bien-fondé des valeurs exprimées dans ce Manifeste et m’engage à les promouvoir afin que soit pris en compte le péril qui menace aujourd’hui les paysannes et les paysans. Je souhaite que me soient rendus le respect et la dignité dans le métier que j’exerce au service de la communauté.
Pour signer ce Manifeste, rdv au lien suivant !

Malgré la qualité exceptionnelle de leur production de vins, les vignerons suisses subissent une concurrence étrangère toujours plus forte qui aboutit à une situation catastrophique pour le secteur viticole. En juin, l'Association suisse des viticulteurs et encaveurs indépendants (ASEVI) a soumis au Conseil Fédéral un catalogue de mesures urgentes et à long terme pour assurer l'avenir de la production viticole indigène.
La mesure la plus importante consiste en une adaptation rapide du contingent d'importation fixé en 1996 à 170 millions de litres sur une base de 310 millions de litres de consommation. Cette consommation s'élève aujourd'hui à 275 million de litres. Il est dès lors cohérent d'abaisser le contingent d'importation à 130 millions de litres. C'est une mesure que le Conseil Fédéral peut prendre immédiatement sans remettre en cause les traités commerciaux signés. Le commerce et les importateurs doivent enfin s'adapter au marché ! Les taxes hors contingent tarifaire doivent être réadaptées afin de limiter les distorsions de concurrence.
Par ailleurs, les contingents d'importation doivent être attribués en fonction de la prise en charge de produits indigènes, comme c'est le cas dans la filière viande par exemple.
Dans le cadre du commerce transfrontalier enfin, la franchise doit être abaissée de 5 à 2 litres de vin par jour et par personne. Parmi les mesures urgentes, l'ASEVI demande une aide au stockage pour l'encavage de la récolte 2019, une dénonciation immédiate de la dérogation "Swissness" pour la fabrication de fondues avec du vin étranger et un fonds de crédit-relais pour éviter des faillites et de défauts de paiement.
Pour toute réponse, le gouvernement préconise de voir l'augmentation de la concurrence comme une chance et de se satisfaire d'un éventuel renforcement de la promotion. La Suisse, qui signe des traités sur le climat, le rapport agricole mondial et la Déclaration sur les Droits paysans, pour ne citer que ces documents officiels, devrait être plus cohérente, et mettre en œuvre sa Constitution et ses lois qui l'obligent à préserver la production et l'approvisionnement indigène.
D'autre part, il est scandaleux de judiciariser un dossier de politique agricole, dont la consultation est encore ouverte dans le cadre de la PA 22+, à savoir le dossier des contrôles de cave. Cette ordonnance très largement critiquée met les vignerons-encaveurs dans le même panier que les acheteurs, vendeurs et importateurs de vins étrangers, et leur demande les mêmes contrôles administratifs ! Toutes les organisations agricoles ont refusé cette ordonnance absurde et plus d'une centaine de recours ont été déposés par des vignerons-encaveurs. Résultat : Le gouvernement se cache derrière l'administration et veut intimider la contestation par des sanctions financières et juridiques, par le biais d'avances et de frais dissuasifs. L'ASEVI exige l'annulation immédiate des menaces financières et une reprise du dialogue dans le cadre de la consultation sur la PA 22+.
Article de Rudi Berli.

En tant que citoyennes et citoyens nous avons le droit de choisir ce que nous mangeons. C’est ce qu’on appelle la souveraineté alimentaire.
La souveraineté alimentaire est un concept développé par le mouvement paysan international La Via Campesina selon lequel les peuples choisissent ce qu’ils mangent et cultivent.
C’est donc à nous — et à l’Etat qui nous représente — de définir une politique agricole et alimentaire qui corresponde à nos besoins et envies. Voulons-nous un système agro-alimentaire industriel qui détruit nos paysages et nos ressources, appauvrit les paysannes et les paysans du monde entier et menace notre santé ? Ou voulons-nous un système alimentaire local durable, une agriculture rémunératrice pratiquée dans des conditions de travail dignes et qui ne nuise pas aux autres pays ?
Les 11 thématiques de cette exposition explorent les liens entre nutrition et santé, entre autonomie, proximité, biodiversité et intérêts des multinationales, entre accès à la terre et aux ressources et qualité des produits alimentaires. La solidarité étant la clef de voûte de la souveraineté alimentaire, ainsi ces thématiques sont également approfondies par des exemples du Sud.
L’agriculture nous concerne toutes et tous. La souveraineté alimentaire est entre nos mains. À nous de la mettre en œuvre au quotidien afin de bâtir un monde meilleur.
Les opposants à la souveraineté alimentaire affirment que cette
initiative transformera les paysan.ne.s en fonctionnaires, que la
Confédération fixera des prix et qu'une économie étatique
planifiée devra être introduite. Ces affirmations ne correspondent
pas au texte de l'initiative et demandent une mise au
point.
Aujourd'hui, la destruction de l'agriculture paysanne
est orchestrée par l'État en tolérant les déséquilibres du
marché et le démantèlement de la protection douanière- elle sera
encore aggravée par les futurs accords de libre-échange. Au lieu de
pouvoir vivre de la production agricole, nous dépendons des
paiements directs, qui sont associés à de plus en plus de
contrôles. Avec la destruction quotidienne de trois fermes et de six
emplois, les familles paysannes suisses n’ont plus d’avenir et
sont contraintes à une production de niche. L'approvisionnement et
la souveraineté du pays est menacée.
Conformément à la loi
sur l'agriculture, le gouvernement fédéral doit déjà prévoir des
conditions-cadres permettant aux agriculteurs de dégager les revenus
les plus élevés possibles pour la production sur le marché
(article 7). Il appartient également au gouvernement fédéral de
veiller à ce que les agriculteurs puissent obtenir un revenu moyen
comparable (art. 5). En ce qui concerne l'entraide paysanne, la loi
stipule que les organisations paysannes représentatives peuvent
obtenir la force obligatoire accordée par l'Etat pour adapter de
l'offre à la demande. Les producteurs laitiers suisses ont un besoin
urgent d'une organisation dans laquelle chaque producteur a une voix
et dans laquelle aucun acheteur de lait ne peut représenter les
intérêts des producteurs de lait. En vertu de la loi, il des
contrats standards prévoyant des versements en quantité, qualité,
prix et avances pour un an (art. 37) doivent être conclus entre
producteurs et acheteurs.
Parce qu'aucun de ces articles n'est
mis en œuvre en Suisse les exploitations agricoles disparaissent.
C'est pourquoi ces textes doivent figurer maintenant dans la
constitution. Après, il sera trop tard pour pleurnicher !
Les
agriculteurs ont besoin de transparence de la part des acheteurs
ainsi que de contrats clairs pour obtenir un pouvoir de marché
équilibré, cesser d'être méprisés et obtenir plus de valeur pour
leur production. C'est une économie de marché qui n'a rien à voir
avec une économie planifiée par l'Etat. Ensuite, le nombre des
actifs dans l'agriculture augmentera automatiquement et la vie
paysanne renaîtra. Il y a suffisamment de travail et d'opportunités
entrepreneuriales pour la diversification des activités, surtout si
la population exigent davantage de durabilité des agriculteurs.
Cependant, il n'y aura pas d'amélioration du bilan écologique sans
de meilleurs prix.De cette manière, le problème de succession, de
reprise des fermes peut être résolu et les jeunes auront de
nouvelles perspectives d’avenir.
Il est également tout à
fait faux de dire que les prix à la consommation augmenteraient. Si
le prix du blé au niveau de la production était doublé, les
consommateurs suisses devraient payer 15 centimes de plus pour un
pain d'une livre. Comme avec le lait, le prix de production a été
réduit de près de moitié, tandis que le prix à la consommation se
situe toujours autour de 1,45 fr. La standardisation imposée par la
grande distribution est aujourd'hui à la charge des consommateurs.
La planification directe de la production entre producteurs et
acheteurs, en fonction de la demande, est plus économique et
efficace.
Le syndicat paysan Uniterre n'est ni de gauche ni de
droite, mais politiquement indépendant et se réjouit de tout
soutien et toutes les bonnes idées, qu'elles viennent de gauche ou
de droite. Pour ces raisons, il est incompréhensible que des
agriculteurs puissent être utilisés par EconomieSuisse et dire non
à un avenir pour l’agriculture paysanne. Le temps est venu pour la
souveraineté alimentaire. Oui à l'initiative!
Rudi Berli,
secrétaire syndical Uniterre et cultivateur de légumes à Genève
Le matériel de campagne est disponible!
Affiches A3, A0, dépliants A5, autocollants sont disponibles dans les 3 langues et dans les différents cantons.
Commander à romain@souverainete-alimentaire.ch
Participez à cette campagne en diffusant ce matériel sur vos exploitations et lors des événements estivaux dans votre région! Si vous faite de la vente directe, ou des marchés, contactez-nous, nous vous enverrons du matériel à poser sur vos stands!
ou à télécharger:
Contact: Romain Houlmann romain@souverainete-alimentaire.ch 0793257218

Sprint final pour l'Initiative pour la souveraineté alimentaire – l’agriculture nous concerne toutes et tous
Uniterre a lancé l'initiative sur la souveraineté alimentaire, afin que nous puissions avoir un débat public sur notre alimentation et notre agriculture et nous prononcer sur ces domaines qui nous concernent toutes et tous. Nous voulons faire face aux grands défis de notre époque de façon responsable et solidaire. Ainsi, inscrire la souveraineté alimentaire dans la constitution, c’est prendre au sérieux les soucis et les demandes de la population.
La production alimentaire est entraînée dans un cercle vicieux, tant au niveau suisse qu’international
Toujours plus de transports, toujours plus d'intrants, toujours plus d'industrie. Les matières premières agricoles sont transportées par camion, par bateau, par avion à travers le globe. Les multinationales agroalimentaires conquièrent de nouveaux marchés en détruisant les commerces locaux. Face à ce modèle prédateur, notre initiative demande un renforcement des circuits économiques courts, des structures régionales de transformation et de commercialisation ainsi que le maintien d'une économie rurale dynamique et créatrice de travail.
Aujourd’hui, nous perdons 3 fermes et 6 emplois liés à l'agriculture chaque jour. Dans ce secteur, le revenu est de 50 à 70% inférieur à la moyenne nationale. Pour garder une agriculture paysanne en Suisse, il
faut des prix équitables, des revenus décents et des conditions de
travail acceptables!
Changement climatique : l’agriculture est en partie responsable et doit faire partie de la solution
Des
sols vivants et une agriculture respectueuse de l'environnement sont
essentiels pour s'adapter aux changements climatiques et aux défis
futurs. La société exige des circuits courts et une alimentation
durable. La recherche et l’innovation dans le domaine du développement
soutenable (p. ex. des variétés adaptées aux conditions locales) doivent
être encouragées afin d'atteindre les objectifs du développement
durable et les objectifs climatiques pris par la Suisse.
Notre
campagne de votation a démarré avec la conférence de presse du 13 août.
Selon le sondage de Tamedia, plus de 60% des électrices et électeurs
soutiennent l’initiative «pour des aliments équitables» et
l’initiative «pour la souveraineté alimentaire». C'est un départ
réussi ! Mais pour pouvoir continuer sur notre lancée, nous avons encore
besoin de votre soutien dans les semaines à venir! Vous pouvez
commander du matériel de campagne et vous engager dans vos régions!
Ensemble, nous pourrons faire passer l'initiative pour la souveraineté
alimentaire!
Meilleures salutations et merci beaucoup!
Mathias Stalder, Coordinateur de l'Initiative pour la souveraineté alimentaire
Ulrike Minkner, Vice-présidentede l'Alliance pour la souveraineté alimentaire

> Les initiatives sur l'alimentation séduisent les Suisses - SSR - 17.08.18
> Le peuple plutôt favorable aux initiatives agricoles - 20minutes > résultats détaillés du sondage (en allemand) - Tamedia - 10.08.18

>> La campagne « pour la souveraineté alimentaire » a été lancée - interview Sylvie Bonvin et Pierre-André Tombez, 19h30 RTS - 13.08.18
> Uniterre lance la campagne de son initiative - Le Matin/ATS - 13.08.18
> Les consommateurs sont complètement oubliés - interview de Sylvie Bonvin par Florent Quiquerez, la Tribune de Genève - 13.08.18
> Initiatives alimentaires: la mission impossible des opposants - Eric Fellay, Le Matin - 14.08.18
> Opposants aux initiatives agricoles en campagne - 24H/ATS 14.08.18

Les interventions de la conférence de presse pour le lancement de la campagne «Initiative pour la souveraineté alimentaire. L’agriculture nous concerne toutes et tous» du 13 août 2018:
> Sylvie Bonvin-Sansonnens, agricultrice, parlementaire FR, Les Verts
> Amanda Ioset, secrétaire générale de Solidarité sans frontières
> Lea Ferrari, Ingénieure agronome, coordinatrice Souveraineté alimentaire au Tessin
> Tamara Funiciello, présidente Jeunes Socialistes Suisse
Lettres de soutien:
> ECVC: Inscrire la souveraineté alimentaire dans la constitution suisse
> LVC: Il est temps de déclarer la souveraineté alimentaire des citoyennes et citoyens suisses
Mots-clés
- Communiqués de presse
- Edito du Journal d'Uniterre
- Thématique
- Uniterre - sections
- Campagnes
- Manifestations
- Traductions journal
- Journal Articles Internationaux
-
Autres
- producteurs
- gestion des quantités
- prix
- droits paysans
- via campesina
- femmes
- ECVC
- jeunes
- spéculation
- accaparement des terres
- OGM
- agrocarburants
- semences
- céréales
- partenariats
- parlementaires
- consommateurs
- ACP
- engagement citoyen
- environnement
- équitable
- votations
- national
- international
- libre échange
- PAC
- OMC
- Cassis de Dijon